La motivation. Le moral. L'envie d'y arriver. La volonté. Tout ça ne fonctionne plus pour moi. J'ai réfléchis à ce qui ne fonctionnait pas pour moi, pourquoi je n'y arrivait pas. J'ai des problèmes de santé immuables. Mais je priorise toujours la réflexion par projet professionnel, au mieux scolaire, et je me fixe sur l'apprentissage. Je passe toujours ces problèmes en boucles dans ma tête. Et je finis déprimée, parce que je sais bien qu'avec ma seule volonté, je n'y parviendrais pas. J'ai un corps qui demande beaucoup d'attention. Sauf qu'il n'y à que moi pour organiser ma vie, je ne suis plus...
Résilience. Capacité à rebondir? Résilience? Ou résignation? Aujourd'hui, j'ai encore appris une mauvaise nouvelle sur mon corps qui me lâche, qui lâche, qui tombe, qui s'effondre, comme dans un film au ralentit. Le ralentit est sur la chute, je tombe, je me brise physiquement, et je vais continuer à vivre. C'est ça la prison intérieure? L'isolement face aux autres? L'enfermement du corps malade? Hell'Rin.
J'ai l'impression que je suis si faible et malade régulièrement, que je vais mourir. Je n'ai pas peur de continuer à me cultiver sur ma passion, parce que même si je ne peux plus être visionnaire, même si je ne sais plus quoi faire pour me sentir intégrée, si je ne fais que tomber dans cet état de faiblesse, inexorablement, alors je ne dois pas lâcher ce que j'aime, pour l'avoir fait avant de ne plus le pouvoir. Je n'ai envie de rien, juste de dormir, et de me distraire le cerveau afin de ne pas penser à mon état physique. Je dois pourtant me battre, encore plus fort qu'avant, je vais essayer,...
Je déteste profondément cet ignoble titre que je m'efforce d'occulter dans mon esprit. Mais aujourd'hui, il faut bien se rendre à l'évidence, je dois faire appel à ma combativité. J'ai toujours été une barbare, une grosse brute, une boule de nerf. J’espère que cette seule chose qui me reste, va continuer à rester en vie, jusqu’à ma mort. C'est tout ce que j'ai: ma rage. Je ne sus pas sage, je ne suis pas intelligente, je ne suis pas très cultivée et je ne sais rien faire. La seule chose que j'ai c'est ma rage et mon innocence, et peut-être mon hobby qui ne me quitte jamais vraiment. Aujourd'hui,...
On dirait un titre de composition en histoire-géographie au Lycée. On utilisait tout le temps le terme de limites, pour faire un plan en deux parties. Je veux parler des limites d'être comme tout le monde, parce que je les perçois actuellement. Se construire une vie, ça implique d'être comme tout le monde. Pour moi, ça veut dire faire des études, avoir un travail, un appartement et une vie sociale. Ça veut dire aussi avoir une liberté financière, une certaine liberté au quotidien qui implique une organisation très stricte pour que les besoins primaires soient satisfais comme le feraient "tout le...
Ma vie à changée. Je ne veux pas revenir en arrière. Je ne pensais pas que ce serait plus dur et sans espoir qu'avant. L'avenir est sombre. A cet instant, si je ne connais pas mes possibilités, je n'ai aucun avenir radieux dans le monde du travail. On me dit depuis longtemps que je dois travailler. Que ce serait mieux dans un secteur comme les banques, les assurances, la comptabilité ou le secrétariat. Je n'ai donc jamais choisis de faire du japonais. J'ai jamais essayé d'envisager ça comme un vrai travail, car on m'a dit qu'il n'y avait aucun débouché, et que je ne pourrais pas vivre seule, alors...
Parfois, le contact du tuyau au liquide froid me manque et me rassure. Je le touche, je m'en souviens. Il fait mal, parce que je sais qu'une extrémité du tuyau est en moi, et me blesse. J'aime bien regarder la transparence par les rayons de la lumière du jour. Une fois que c'est retiré, il n'y à plus de sécurité, c'est en même temps la délivrance, l'inconnu, le retour à la maison, et la sécurité de la cellule familiale. Mais, en ce moment, le contact du tuyau au liquide froid me rassure. Je ne vais pas bien, mon corps est en souffrance, en perdition, il à besoin d'être soigné et entretenu, alors...
