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Des roues, un coeur Suis-je une étoile filante qui brille, qui brille, qui brille, si forte et si puissante, qui exploserait de plaisir en mourant?

Hell'rin

La vidéo qui réchauffe le coeur et l'espoir pour y mettre le feu

火: feu.

Rester prostrée trop longtemps.

Je ne suis pas faite pour ça.

Je reste là, je reste prostrée, je procrastine. Oui, car je n'ai pas l’énergie, physiquement, de faire plus. Je suis découragée. mais j'espère que marteler de nouveau le clavier me fera du bien et me donnera envie d'avancer.

Je ne supportes plus les phrases: "c'est comme ça", "contente toi de ce que tu as", "on y peut rien".

J'ai grandis avec "tu ne peux pas", "tu sais bien que tu ne peux pas"

J'ai écris dans mes tubes de stylos vide quand j'allais encore à l'école: "a quoi ça sert de vivre si on à pas de but?"

Je ne peux plus être ça: cette petite fille éternelle et maigre. Au teint pâle, et aux yeux qui pleurent tout le temps.

Le papillon me faisait peur. Le papillon est éphémère, une fois sortis du cocon, il ne lui reste que peu de temps à vivre.

Bien sur que je n'écris plus comme si l'encre coulait à travers une rivière. Il n'y à plus de douceur pour le moment.

je me met sous tension, je suis frustrée. j'ai fais un choix que je regrette. Et je ne peux plus revenir en arrière.

Je ne peux plus être comme ça: une petite fille éternelle et maigre.

Ça m'a joué des tours. J'ai rejeté l'aide qu'on à ben voulu m'apporter, car elle était sous forme hospitalière. J'étais seule, loin de chez moi, et sans amis, sans perspective de m'en faire ailleurs que dans ce lieu, sans aucune perspective, perdue, je pensais que ce n'était pas ce qu'il me fallait.

J'ai laissé faire, j'ai laissé choisir pour moi, je ne savais pas à qui en parler.

j'ai renoncé.

J'ai tout fichu en l'air. cette chance de pouvoir évaluer mes besoin en appartement.

J'ai "grillé mes cartouches". j'ai été une mauvaise fille. j'ai été une mauvaise handicapée.

Bad girl. Bad girl. Shame on you.

Je n'avais qu'une obsession: je veux me faire des amis.

Je voulais vivre avec des gens, et faire des études qui me plaisent.

j'ai l'impression que cette requête n'a jamais été comprise dans mon entourage, minimisée,car la seule chose qui comptait c'était avoir un travail. Et moi, je ne savais pas ce que je voulais faire.

Je me disais tout le temps: on verra plus tard. Quand je serais plus grande, quand je serais enfin une adulte. mais j'étais déjà une adulte.

Comme je n'arrivais pas à me faire dompter par ce qui semblait la voie normale d'une fille handicapée, j'ai fais ma punk.

J'ai essayé de faire tout ça par moi même. j'ai tout fait pour sortir de cet enfermement dans un avenir que je ne voulais pas.

Je me suis battue, et je suis partie un peu plus loin.

J'ai échouée sur la plage de ceux qui n'ont pas d'avenir dans la voie que j'avais choisie. je voulais un travail qui me plaise. J'ai mangé le sable progressivement, je me suis goinfrée de procrastination face à l’échec.

J'étouffais.

J'étais en état de tension pire qu'avant.

Ensuite, j'ai choisis le cadre et l'avenir sans émotions liées directement aux études.

j'ai dis: je vais faire quelque chose ou je n'ai pas besoin de mettre trop de mon cœur à l'intérieur. Comme ça, j'aurai moins mal, et je me contenterai de réussir et d'avoir un bon travail qui ne soit pas dans la branche que je ne supporte pas. Ce sera moins pire, et j'aurai un bon niveau scolaire.

Je me suis trompée sur une chose en particulier. Une chose qu'il ne faut pas oublier, jamais!
On à toujours besoin d'y mettre du cœur.

Je suis en train d'échouer. j'en ai marre de manger du sable. Ça pique. C'est âpre. Et ça ne nourrit pas.

Je suis sur la plage de ceux qui n'ont pas d'avenir dans la branche que j'ai choisis. je me suis noyée il y a bien longtemps. je suis échouée sur la plage et je regarde la mer avec un air dubitatif.

Alors quel est mon avenir?

Maintenant, ce n'est pas une petite question de handicap et une grosse question de volonté. C'est devenu progressivement, une grosse question de handicap, et une question moyenne de volonté.

Mon corps est un gros bâtard en perdition.

Mon corps, ce gros bâtard de merde en perdition, me fait mal. Tous les jours. Il fatigue.

Et mon cerveau cet autre connard qui est aux commandes de ma volonté, est sous tension et ne dort pas autant qu'il le faudrait. Je ne veux pas dormir, comme si j'allais mourir.

Je fais toujours ça. Je sors au lieu de me reposer. je vais en cours même si je sais que je vais le payer ensuite. Je fais tout pour ma vie sociale même si mon état est proche de la résurrection du cadavre encore suintant de coulis vert dégelasse.

Quel est mon avenir, dans un corps qui s’affaiblit?

Je me suis épuisée, j'ai refusée d'entrer dans le moule.

Je ne suis pas du bon milieu social.

J'ai tout gâché.

Est ce qu'il est temps de mourir?

On peut mourir n'importe quand, vieux ou jeune, c'est pareil.

Me dire qu'il va me rester du temps me donne envie de vomir.

je ne veux pas vivre médiocrement.

Mon corps n'a pas assez de force pour aller dans les sommets des études supérieures et assumer de vivre seul et de tout gérer: rendez-vous médicaux, études, bouffe, budget, loyer, auxiliaires de vie, infirmière, administration, douleurs, fatigue, gestion de l'appart'.

Le premier qui me sort que c'est pareil pour tout le monde, il va se faire recevoir.

Je ne veux pas mourir sans avoir essayé de vivre. Si je ne peux pas me forcer mentalement, à cause d'un esprit libre et d'un cœur trop fort, si je ne peux pas me forcer physiquement, à cause d'un handicap de plus en plus difficile.

Bordel, qu'est ce qu'il me reste?

Mettre en concrétisation des rêves.

Même si ça veut dire passer par une opération douloureuse, longue, avec une convalescence ou le mental est mis à rude épreuve. J'exècre l’hôpital au plus haut point qu'il est possible de le faire.

Le feu en moi, avant qu'il s'éteigne, qu'est ce que j'en fais?
Je jette de l'eau dessus pour essayer de rentrer dans une petite case et d'accepter la fatalité?

Je l’attise comme une damnée pour essayer d'en faire une météorite?

Ça veut dire faire n'importe quoi du moment que ça me fasse plaisir?

Ça veut dire construire tout ce que je peux construire pendant qu'il en est temps et que je sens encore un tout petit peu les choses avant de mourir à l'intérieur de moi?

Ça veut dire me mettre en tête une concrétisation de rêve et le vivre à fond qu'importe l'avis des autres et mon besoin d'être reconnue comme tout le monde et approuvée comme étant une bonne handicapée qui à réussit?

Je ne peux plus me déchirer comme avant sur des études, même si je le voulais, je vais mettre encore trois ans minimum avant d'obtenir ma licence. j'en peux plus, ça va faire quatre ans!

Est ce que je vais supporter ça? A quel prix? Pourquoi faire? Pour travailler quelques heures par semaine dans un domaine qui n'est pas ma passion?

Qu'est ce qui peut me faire vibrer et qui peut être synonyme de réussir à construire quelque chose: un boulot, une vie sociale, du partage?

j'suis pas faite pour être mise en cage. j'y suis déjà tous les jours avec mon corps.

Et j'veux pas finir dans la rue, j'veux pas crever merde! Ni dans mon corps, ni dans ma tête!

J'ai vraiment fais de la merde dernièrement. j'ai fermé mon cœur, comme si j'avais décidé que ça faisait trop mal. J'ai décidé de le ré ouvrir, alors je me suis sentie revivre. Mais maintenant, je souffre devant la voie que j'ai choisis.

Je ne suis pas faite pour faire de la géographie à l'université.

Je me suis donnée pour obtenir ma première année, une fois que je l'ai eue, j'ai pensée que j'arriverai forcément à obtenir les suivantes. Mais c'est devenu encore plus difficile. Et je n'ai pas plus d’énergie à donner, j'en ai même moins. Alors ma volonté tombe, elle s'écroule et explose sur le sol.

Je suis faite pour faire ce qui me plait, car je suis obsessionnelle, je peux travailler longtemps, dur, régulièrement si il le faut, mais j'ai besoin de le fair eà mon rythme. Si je fais ce que j'aime, vraiment ce que j'aime, ce qui me retiens en vie dans les moments ou il ne me reste plus rien, alors je pourrais tenir sur la durée.

Je retiens mieux ce qui me passionne, même si ce sont des choses malheureuses.

Comment on relie la Géo à l'Asie?

Qu'est ce qu'on fait avec le Japon?

J'ai quelques qualités pour transmettre le savoir, je suis patiente, j'essaye d'expliquer avec le plus de pédagogie possible.

J'aime bien écrire. J'aime cuisiner. J'aime la beauté aussi.

Tout ça ne sert à rien visiblement. C'est pas un CV ma chérie.

J'aurai du faire ça bien avant. Pourquoi j’ai tout gâché?

Je suis foutue. J'ai du retard maintenant. Comment je vais le rattraper?

Moi, j'veux faire l'amour à ma passion, à mon futur boulot. j'veux tellement vibrer que les sex toys en paliront d'impuissance.

Hell'Rin.

Ps: voici la traduction du refrain de la musique que j'ai mise en lien. c'est une musique que j'écoutais avec une copine fan du Japon comme moi. Moi, elle me redonnais de l'espoir et du baume au coeur.

Refrain:

Kokoro wo sotto

Hiraite gyutto

Hiki yosetara

En ouvrant un peu notre coeur

On se rapproche

Des autres

J'en ai plein d'autres en stock pour vous remonter le moral! :-D

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